Écologie, admettre pour comprendre et agir.
La recherche du coupable est une discipline courante lorsque des événements ou des catastrophes surviennent.
Cette habitude demande une énergie importante, prend beaucoup de temps mais laisse le problème entier.
En réalité, c’est le cas pour l’écologie. Une énergie considérable est employée pour trouver les coupables. Ce sont les gouvernements ou les banques ou les industriels ou… La vérité est que le sujet est bien trop complexe pour désigner qui en est à l’origine.
Il est donc urgent que chaque individu passe par ces 3 phases, « admettre, comprendre et agir ».
• Admettre est essentiel. En effet, reconnaitre qu’il existe un vrai problème avec l’écologie et que nos modes de vie en sont la cause est la première étape. Admettre cela est bien plus efficace que rechercher un coupable. Par ailleurs, cette étape nous relie au vivant, à l’environnement et cette connexion est la base pour comprendre et évoluer.
• Comprendre est nécessaire. Notre connexion au vivant nous montre en temps réel notre impact sur l’environnement. Notre façon de consommer, notre utilisation des ressources, nos habitudes laissent une empreinte. L’enjeu est de comprendre que cette empreinte doit être cohérente avec les ressources disponibles sur terre. A ce sujet, une donnée est assez bouleversante. La terre possède la même quantité d’eau depuis sa création ! C’est donc un cycle qui doit limiter son impact pour assurer la continuité de la ressource. En fait, si c’est évident à lire, ça l’est moins à comprendre. En effet, les cours d’eau, les océans sont de plus en plus pollués et pourtant bien peu d’actions sont engagées !
• Agir est vital. L’écologie est la science qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. Une question peut être, comment vivre mieux en réduisant notre empreinte ? C’est une question de fond pour construire un premier plan d’actions.
L’écologie doit être au centre des stratégies de gouvernance, c’est un point indiscutable. Cependant, c’est l’action individuelle qui portera les fruits d’un changement. A ce sujet, l’optimisation, la mutualisation et la mise en commun de ressources représentent un premier pivot de l’écologie.
Écologie - Pivot, un mot au sens opportun et un repère à trouver
La définition du pivot est au sens figuré, « ce sur quoi repose et tourne tout le reste ».
Le sens propre est aussi intéressant, « cône ou pointe terminant un axe vertical fixe, sur lequel tourne librement une charge », le pivot d’une boussole. Quel est donc le rapport avec l’écologie ?
En réalité, le pivot de l’écologie est pour le moment perdu. En effet, il n’y a plus de cohérence entre le vivant et son milieu. Le besoin en ressources par an de l’humanité est de 1,75 fois ce que la terre peut offrir. En réalité, c’est une situation intenable qui exige des actions immédiates pour imaginer un avenir.
En résumé, si l’aiguille de la boussole représente notre humanité, elle est aujourd’hui posée au sol et n’a plus aucune liberté. Bien entendu, l’axe vertical est le milieu nécessaire à la pérennité de l’humanité. En fait, le repère à trouver est ce pivot qui amènera à nouveau : lien, cohérence, équilibre et agilité.
L’écologie offre à l’humanité un moment unique.
En fait, ce moment est historique car il est contraint, c’est maintenant après il sera trop tard.
Par ailleurs, ce moment est porteur d’opportunités. Le message de notre milieu est « l’humanité fait fausse route depuis trop longtemps, il faut changer ». Un nouveau monde est à bâtir, rien de tel ne s’est passé depuis 500 ans.
Enfin, le principe de subsidiarité prend tout son sens. Rien n’est à attendre de nos gouvernants pour agir sans délai. Les actions les plus infimes de chaque individu auront collectivement un impact considérable sur notre milieu.
L’écologie devient un moyen d’expression et de création de liens entre les individus, très puissant. Beaucoup le comprennent et agissent déjà, d’autres l’ignorent mais plus pour longtemps.
En bref, c’est l’écologie qui nous rendra l’usage de la boussole nécessaire à la poursuite du chemin.
