Liberté, les salariés prêts à prendre le risque de l’entrepreneuriat.
Dès 2015, les plus visionnaires des analystes ont annoncé que le salariat perdrait du terrain face à l’entrepreneuriat.
A cette époque les motivations semblaient être multiples mais déjà l’envie de liberté était présente.
Finalement, avec le recul, c’est tout un rapport qui a évolué. Longtemps le salaire a financé du temps consacré à la tâche. En effet, l’emblème de cette ère fut la pointeuse.
En réalité, aujourd’hui, c’est une compétence qui est rétribuée. Le numérique a été un accélérateur considérable dans ce changement de paradigme.
En effet, la maitrise des outils numériques permet de gagner du temps et réduire les coûts de manière inimaginable dans la réalisation de tâches. Ainsi, ces maitrises sont devenues des compétences monnayables pour des prestataires.
Cette nouvelle organisation à créé un marché, l’externalisation des petites tâches. Un nombre très important d’individus, de salariés ont choisi ce statut d’indépendant pour prendre leur liberté. En bref, organiser le temps de travail, décider du lieu, améliorer la qualité de vie ont été des arguments forts du changement.
Au nom de cette liberté, de nombreuses entreprises ont vu des talents les quitter et s’installer à leur compte. Ces situations ne sont pas rares et dans certains secteurs d’activités ont même tendance à s’accélérer. Par ailleurs, certaines entreprises estimant très intéressant la possibilité de s’attribuer des compétences temporairement grâce à un free lance, développent la demande.
En conclusion, la question de liberté est essentielle et doit être gérée pour garder les talents. L’entrepreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille et même s’il effraie certaines ardeurs, il reste convainquant.
Liberté d’actions, un champ d’opportunités pour les entreprises !
Il n’a jamais été aussi simple de tester, grandeur nature, un marché potentiel et mesurer son appétence.
En effet, s’installer et se développer sur un marché est un temps long, mais tester sa réactivité demande peu de temps et de moyens.
C’est une liberté d’action nouvelle. En réalité, les réseaux sociaux concentrent tous les types de clients qu’ils est possible de rencontrer. Plutôt que bâtir un modèle et trouver des clients ensuite, il est possible aujourd’hui de faire « presque » l’inverse. En bref, il s’agit de faire part de la proposition de valeur et en mesurer l’attraction directe. L’intérêt est mesurable en temps réel de manière statistique et précise. C’est une économie de temps et de moyens très importante.
En réalité, c’est un contexte très différent de celui de l’étude de marché. En effet, le sujet n’est pas d’extrapoler des résultats à partir de données mais bien de mesurer l’intention de faire en temps réel.
Cette liberté est offerte à toutes les entreprises sans limite de tailles et pour presque tous les secteurs d’activité.
En quoi cette liberté est-elle stratégique ? Les marchés évoluent très vite et les chaines de valeur se transforment à la même vitesse. Ce qui coutait cher récemment s’obtient presque gratuitement quelques temps après. L’agilité devient la force des organisations, et le leitmotiv, « comprendre vite pour agir à temps ». Ce concept nouveau de liberté est fondamental à assimiler. En bref, ce qui a changé, c’est qu’une entreprise peut échanger avec ses clients avant même d’avoir créé son nouveau produit ou service. C’est cette liberté d’agir qui est précieuse.
