La ruralité entoure toutes les métropoles et grands centres du pays.
Les projecteurs ont toujours plus éclairé les métropoles et les grands centres.
En effet, malgré ce positionnement, la ruralité n’a jamais jusqu’alors réussi à exprimer sa puissance. La raison est simple, il est difficile de créer une unité de la ruralité comparable à celle d’une métropole.
Le bouleversement organisationnel avec l’évolution du travail et de la formation à distance va-t’il entrainer une révolution culturelle ? Car c’est un sujet culturel.
Dans l’inconscient collectif, tout se passe dans les villes. La ruralité ne représente bien souvent que le côté agricole.
Si la distance n’est plus un sujet pour le travail et la formation, cela revient à admettre une certaine égalité de valeur de tous les points du territoire national.
Là encore, la distance n’étant plus un sujet, il est possible d’accéder à l’offre mondiale en restant dans son village.
En bref, la ruralité est le plus grand territoire de France, c’est un fait. La révolution des usages est de nature à réduire les inégalités. La ruralité doit le comprendre et monter en compétence. L’ennemi n’est pas la métropole.
La ruralité : un maillage inimaginable à découvrir.
32 212 communes rurales en France, c’est autant de mairies et de lieux pour travailler à distance.
En effet, chaque village possède des espaces sous-occupés voire vides qui peuvent permettre de travailler ou se former à distance.
Par ailleurs, il y a dans la ruralité un nombre considérable d’initiatives, de vraies bonnes idées. En fait, la difficulté est de centraliser et trouver un langage commun. Une richesse considérable est à exploiter. Les connaissances et les expériences des uns pourraient être très utiles aux autres. Ce n’est pas le cas.
Pourquoi faire tant de kilomètres et perdre tant de temps pour simplement allumer un ordinateur. En effet, il est possible en 3 clics de réserver un bureau sur base10 dans la mairie de son village.
Finalement, la ruralité est face à un triple enjeu : communication, visibilité et centralisation. La ruralité a une chance inouïe, ces espaces de travail existent et ne nécessitent aucun investissement pour être exploités. De plus, leur location ponctuelle crée une richesse qui peut être redistribuée sur le territoire.
Par ailleurs, ce maillage commence à intéresser des professionnels qui y voient une opportunité pour assurer des permanences et capter de nouveaux clients. Ainsi, la ruralité peut retrouver à coût zéro une offre de services qu’elle a perdu depuis longtemps.
En conclusion, il faut y croire ! La Société n’est pas dans un cycle mais dans une rupture forte de son organisation. Il faut l’admettre, comprendre et agir. Plus que jamais, la ruralité a de beaux jours devant elle !